Décès de Jacques Martin

Publié le par Chameau

 

Né à Strasbourg le 25 septembre 1921, mort en Suisse le 21 janvier 2010, Jacques Martin était l’un des « monstre sacré » de la BD classique d’après-guerre. Après des études aux Arts et Métiers en Belgique il commence à publier en 1946.

Connu surtout pour deux cycles de bandes- janvier dessinées : Alix, créé en 1948, histoire d’un jeune gaulois adopté par un centurion romain  puis Guy Lefranc, en 1952, reporter aventurier.

Personnellement d’ailleurs, j’aime beaucoup ces BD-ci, surtout les premières « aventures » car, pris par leur succès grandissant, Jacques Martin a du se faire aider par certains de ses collègues. Et j’avoue trouver les nouveaux dessins moins réussis et certains scénarios péchant un peu par leur rapidité. Certes, il est normal que le trait de crayon évolue et que les personnages changent un peu au rythme du temps, mais il y a des limites. J’ai donc été déçue des derniers albums.

Jacques Martin avait également secondé Hergé sur certains albums de Tintin. Il faisait partie de que qu’on a appelé « la ligne claire » avec Hergé, évidemment, mais aussi E.P. Jacobs, au travail réaliste et minutieux.

Passionné d’histoire, il a créé d’autres personnages : Jhen (pendant la guerre de cent ans), Arno, avec Juillard puis Denoël (époque napoléonienne : autant j’ai apprécié les 3 premiers albums [surtout le 1ier] autant après, je trouve que cela devient du grand n’importe quoi), Orion (antiquités grecques), Kéos (Egypte) Loïs (louis XIII). Il a d’ailleurs écrits des Voyages sorte de manuel d’histoire dessiné.

Habitué au travail d’équipe, atteint d’une maladie oculaire le laissant presque aveugle il a formé plusieurs jeunes dessinateurs et scénaristes susceptibles de poursuivre son œuvre.

Publié dans Bandes-dessinés

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